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L'Hôtel
de Ville et son Beffroi, édifié au XVe
siècle, détruit en 1914 puis reconstruit à l'identique.
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Belle
très au-dessus de toute la contrée
Se dresse éperdument la tour démesurée
D'un gothique beffroi sur le ciel balancé
Attestant les devoirs et les droits du passé
Et tout en haut de lui le grand lion de Flandre,
Hurle en cri d'or dans l'air moderne
"Osez le prendre!"
Paul Verlaine |

Le lion d'or
au sommet du Beffroi,
haut de 75 mètres, domine la ville.
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Vue aérienne du centre ville |
A visiter dans l'Hôtel de Ville :
La Salle des Gardes,
la Salle Robespierre, sur le
palier, des statues évoquant l'histoire de la vie intellectuelle
d'Arras : la Comtesse Mahaut d'Artois
(petite nièce de St Louis), Jean Bodel
(+1210) auteur du "Jeu de St-Nicolas", Mathias d'Arras
(+1378) architecte de la cathédrale de Prague, Adam le Bossu
(dit Adam de la Halle) (+1283) poète
lyrique et créateur de la musique polyphonique ;
la Salle d'Honneur avec sa cheminée
gothique et sa fresque murale retraçant la vie publique, sociale et
privée d'Arras au XVIème siècle.
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Les
géants Colas, Jacqueline et leur petit Dédé.
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A visiter sous l'Hôtel de Ville et la
Place des Héros
:
Les Boves
(souterrains), creusés au Xème
siècle, ont servi d'abri au cours des guerres et invasions.: les
troupes anglaises y avaient installé leur hôpital de campagne en
1914-1918. A température constante (11°), les Boves comportent de
nombreux escalier à redans qui permettaient aux riverains d'y accéder.

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Le Jardin des Boves
en 2005
"Chaque année, aux premières heures du
printemps, un jardin extraordinaire envahit le sous-sol de la ville.
Dans les boves, une végétation merveilleuse colonise peu à peu les
galeries souterraines. Plantes féériques, fleurs fantastiques, herbes
folles, sources magiques entraînent le visiteur dans une farce
poétique et lui content les mystères de cette incroyable histoire."
commentaire de
l'Office de Tourisme d'Arras
photos Evelyne
Briatte
voir le
jardin des Boves en
2004 |
La Grand-Place :
155 maisons d'architecture flamande
datant des XVIIè-XVIIIè siècles, supportées par 345 colonnes, un
ensemble unique en Europe. De nombreuses façades sont décorées de gerbes
de blé croisées rappelant la prospérité du marché au blé.

Maison gothique (1467)
aux pignons en escaliers ("à pas de moineaux"), la plus ancienne de la
Grand-Place. |
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